Êtes-vous intéressées à participer à la recherche?
Pour manifester votre intérêt, écrivez à maude.boucher-rehel@umontreal.ca
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L’expression « syndrome de la porte tournante (PT) » est utilisée dans la littérature scientifique, mais surtout dans le jargon professionnel, pour décrire les gens qui sont aux prises avec des admissions répétées dans certaines institutions publiques, généralement sur de très courtes périodes, sans avoir reçu des soins ou un traitement adéquat. D’abord utilisé en psychiatrie après la désinstitutionnalisation des années 1960, ce concept a été étendu à d’autres contextes, notamment celui de la prison. Peu d’études sur les PT ont été réalisées auprès des femmes et aucune ne s’est spécifiquement intéressée aux femmes qui sont sorties de la PT. Pourtant, les données du ministère de la Sécurité publique du Québec révèlent que 39% des femmes prises en charge par les services correctionnels québécois sont réincarcérées dans les deux ans suivant leur libération, montrant l’importance du phénomène des PT chez les femmes. De plus, la littérature scientifique est unanime à l’effet que le passé, les besoins et les trajectoires judiciaires et carcérales des hommes et des femmes sont fondamentalement différents.
Comprendre le parcours des femmes qui ont rompu avec le cycle des allers-retours en prison
Lors de notre première rencontre, nous prendrons le temps de faire connaissance, de discuter du projet et de répondre à toutes vos questions.
Durée : entre 30 minutes et 1h30
Lieu selon votre choix : en virtuel (Teams) ou en personne dans un lieu public ou privé
Lors de cette rencontre, vous pourrez partager votre expérience de sortie du cycle des portes tournantes carcérales et raconter votre parcours depuis votre dernière incarcération.
Durée : entre 1 et 2 heures
Lieu selon votre choix : en virtuel (Teams) ou en personne dans un lieu privé
Compensation : 40$
Lors de la rencontre de suivi, nous reverrons ensemble votre récit pour confirmer que mon interprétation reflète bien votre expérience, approfondir certains points importants et, au besoin, aborder de nouveaux thèmes
Durée : entre 1 et 2 heures
Lieu selon votre choix : en virtuel (Teams) ou en personne dans un lieu privé
Compensation : 40$
Vous serez ensuite invitée à participer à un groupe de discussion réunissant environ cinq participantes, afin de réfléchir collectivement aux pistes d’action et de solution pour améliorer la prise en charge des femmes touchées par les portes tournantes carcérales.
Durée : entre 1 et 2 heures
Lieu selon votre choix : en virtuel (Teams) ou en personne dans un lieu privé
Compensation : 40$
Au cours de votre vie, vous avez été détenue à plusieurs reprises
Votre dernier contact avec le système de justice pénale — incluant tout dossier pénal ou criminel ainsi que toute surveillance communautaire (probation ou libération conditionnelle) — remonte à plus d'un an
Vous vous identifiez comme une femme
Vous êtes âgées de 18 ans ou plus
Numéro d’approbation éthique :
Projet réalisée par Maude Boucher-Réhel, candidate au doctorat en Criminologie de l’Université de Montréal
Projet dirigé par Chloé Leclerc, professeure titulaire à l’école de criminologie de l’Université de Montréal et directrice du Centre international de criminologie comparée (CICC)
Pour toutes questions concernant le projet de recherche contactez :